mercredi 4 février 2009

Très vite : l'affaire bernard K

Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner fait l'objet d'une charge explosive dans un livre à paraître aujourd'hui. Dans les quelques extraits publiés par l'hebdomadaire Marianne, on apprend que le militant des droits de l’homme est aussi le conseiller ( très convenablement rémunéré) de quelques dictateurs africains. Le journaliste-écrivain Pierre Péan accuse aussi Kouchner d’avoir fait entreprendre des démarches en vue de recouvrer des factures laissées impayées par le président Gabonais Omar Bongo, après son arrivée au gouvernement de Sarkozy.
On apprend aussi dans le site Marianne2 que le "french doctor" prépare sa riposte et accuse Pierre Péan de «homme malsain et antisémite» (Kouchner est né d'un père juif).

Allons Bernard, vraiment tu déçois beaucoup de gens...

- Tu es le ministre des affaires étrangères et le cofondateur de médecins sans frontières.

- Tu es le symbole de l'ouverture de l'homme qui voulait nettoyer les cités au Kärcher.

- Bernard, mon cher; j'avoue que vis à vis de toi, je sentais toujours une vive colère.

- En Irak, tu étais l'homme qui soutenait la guerre, avec tes amis Pascal Bruckner et Alexandre Adler.

- En Iran, tu n'es pas contre une intervention militaire.

- Pour Le groupe Total et contre des victimes birmanes, tu avais touché 25000 euros d'honoraires.

- Tu es l'ami d'un président qui met tout le monde en colère.

- Et dans son gouvernement, tu es solidaire.

- Et parfois tu te trompes Bernard : il ne doit pas y avoir en France une contradiction entre les droits de l'homme et la politique étrangère.

- Non mon cher Bernard, à 70 ans tu ne fais pas vraiment une brillante carrière.


"Il doit bien rester un angle de tir pour la paix" !!!
Bernard Kouchner

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Le cheminement de Bernard Kouchner est caractérisé par une dérive continue d'un humanisme médiatisé vers un égocentrisme sarkozien maladif. Sarkozy et lui ne pouvaient que devenir comparses. Qui se ressemble s'assemble.

Anonyme a dit…

"N’oublions pas que pour détestable qu’il soit, le recours au travail forcé est une coutume ancienne, qui fut même légalisée par les Anglais en 1907"
Ce n'était pas Staline, c'était Kouchner qui avait écrit cette phase malheureuse sur les Birmans dans son rapport remis à Total en 2003.
Isa

Anonyme a dit…

Depuis qu'il s'est ralié au nabot, je veux plus le voir !