La semaine dernière, j’ai entendu Sarkozy à la radio dire (en s’adressant à ses adversaires) cette phrase magnifique : « pourquoi tant de haine ». J’avoue que, pendant un petit moment, je me suis posé cette question stupide, si moi même j’ai de la haine contre lui. Le même jour, j’entends le mot "diabolisation"...
La "diabolisation" ne vient en tout cas pas seulement des adversaires de Sarkozy en France. Voici ce qu'on peut lire dans la presse francophone étrangère :
LeSoir (Belgique) : Oui, Nicolas Sarkozy est dangereux
http://www.lesoir.be/actualite/edito/article_522708.shtml
LeDevoir (canada) : La face cachée de Sarkozy
http://www.ledevoir.com/2007/04/18/139827.html
Je n'ai rien trouvé de similaire concernant la candidate du parti socialiste.
Revenons en France, voici une vidéo d'Edwy Plenel (ex-directeur de rédaction du quotidien Le Monde) expliquant pourquoi ce candidat est dangereux pour la démocratie.
2 commentaires:
Monsieur Sarkozy choisit soigneusement, habilement, démagogiquement, les mots qui font du bruit. Ainsi, lorsqu'il parle de haine à son encontre, il se pose en victime et transforme l'opposition politique en position sentimentale.
Or il sait très bien qu'il ne s'agit pas, dans le cadre d'une élection de cette importance, d'aimer ou de haïr un candidat. Il s'agit d'adhérer ou non à son programme, à l'idéologie qu'il véhicule. En la circonstance, et même si cela blesse son ego, sa personne n'a pas d'importance. Si l'un de ses partisans était à sa place, on tenterait de la même façon de contrer son accession au pouvoir.
Monsieur Sarkozy, changez de programme et vous verrez que votre image changera aussitôt...
En lisant ton article " Pourquoi tant de haine" et en voyant la vidéo sur le témoignage d'Edwy Plenel surtout lorsqu'il dit "Nikolas Sarkozy...a une vision guerrière et égocentrique de la politique, on est avec lui ou contre lui, on est son obligé ou son ennemi... il hystérise la politique, il met en crise, il met en tension ce qui est le conflit démocratique normal..." je pense au célèbre discours de Georges w Bush après les attentats du 11 septembre "vous étes avec nous ou contre nous" et je ne peut donc m'empécher de penser à Georges W Bush en écoutant les propos précités d' Edwy plenel sur Nikolas Sarkozy. houcine gadi 1 mai 2007 22;00
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