jeudi 1 mars 2007

Des inégalités dans le monde moderne


Dans un pays où le néolibéralisme est le modèle économique par excellence
, dès que le PIB augmente les inégalités augmentent aussi. La France n'est qu'un exemple.

Ce modèle économique ne satisfait qu'une minorité de la population (les plus aisés).

En France, entre 1979 et 2004, pendant que le PIB -produit intérieur brut- a été multiplié par 2,5 (à peu prés 1600 Milliards d'euros, en 2004) :

- le nombre de ménages pauvres a augmenté (le seuil de pauvreté est la moitié du revenu médian)
http://www.insee.fr/fr/ffc/chifcle_fiche.asp?ref_id=NATSOS04404&tab_id=57

-
le taux de chômage a augmenté

- Le nombre des RMI-stes a augmenté :
http://www.insee.fr/fr/ffc/chifcle_fiche.asp?tab_id=338


- le partage des salaires dans la valeur ajoutée a chuté de 10 points
www.ofce.sciences-po.fr/pdf/revue/2-80.pdf

Aux états unis, par exemple, Le fossé entre riches et pauvres s'élargit plus que jamais et le nombre de très pauvres est à son plus haut niveau depuis trois décennies. Une étude parue le samedi 24 Février 2007 montre que le nombre des très pauvres a cru de
26% entre 2000 et 2005. Une augmentation supérieure de 56 % à celle de la totalité du nombre de pauvres pendant cette période.

http://rawstory.com/news/afp/In_US_record_numbers_are_plunged_in_02242007.html


Que font nos politiques contre cette réalité :

Est-ce que nos politiques se posent la question de savoir si c’est l’économie qui est au service des êtres humains ou si c’est l’inverse ? Est ce que c’est l’être humain qui est la finalité de l’activité économique ou plutôt la variable d’ajustement au service de l’appareil économique et de la grande finance ?

Comme le dit bien l'Economiste René Passet, pour nos politiques, c’est l’"instrument qui est finalisé et la finalité qui est instrumentalisée". Il s’agit bien entendu des partis de droite, UMP, UDF, etc. (auquels je consacrerai plusieurs articles ultérieurement) mais aussi du parti socialiste (Hélas !). N’oubliant pas que grâce à certains socialistes, la France est devenue en 2002 la championne d’Europe des stock-options. Et c’est juste un exemple.

http://www.lexpansion.com/art/6.0.55736.0.html

Et en plus, Dominique Strauss-Kahn avait demandé que l’impôt sur les stock-options soit inférieur à l’impôt normal et qu’ainsi un patron bénéficie d’un système fiscal dérogatoire par rapport à sa secrétaire. Voici un petit paragraphe publié à l'époque dans le magazine de Serge Dassault :

http://www.lexpansion.com/art/134.0.126742.0.html

"Sans « l'affaire Jaffré » et la publication par L'Expansion des plus-values potentielles réalisées par les grands patrons, le dossier des stock-options ne ferait plus parler de lui. DSK l'aurait réglé à l'automne en glissant discrètement un petit article dans le budget 2000 qui devait satisfaire les détenteurs de stock-options".
Et pour une vraie critique :

http://www.solidariteetprogres.org/spip/sp_article.php3?id_article=93


1 commentaire:

Anonyme a dit…

Voilà un blogue qui promet d'être très intéressant.
J'en serai fidèlement l'un des visiteurs.
Patryck Froissart